Espace de libre évolution de la nature, la réserve intégrale du Lauvitel, dans le Parc national des Écrins, accueille des scientifiques dans leurs travaux. Comprendre l’histoire d’un paysage, ses évolutions, la diversification de la biodiversité, de nombreux projets sont menés en parallèle aux abords du lac du Lauvitel. Reportage sur place à l’occasion des 50 ans du Parc.
«Pourquoi y a-t-il ce lac, ici ? », vulgarise Fabien Arnaud, directeur de recherche au CNRS et au laboratoire Edytem. Assis aux abords du lac du Lauvitel, dans le Parc national des Écrins (Isère), quelques randonneurs boivent les paroles des scientifiques lors de la sortie appelée Le lac du Lauvitel et la machine à remonter le temps.
Pour fêter les 50 ans du Parc national, de nombreux événements-rencontres de la sorte sont organisés afin de faire connaître les travaux scientifiques en cours. Après une conférence à la salle des fêtes de La Grave (Hautes-Alpes) sur l’impact des activités humaines sur le paysage, nous nous retrouvons à la nuit tombée dans le village de la Danchère. Avec le chef du service scientifique au Parc Richard Bonet, et une membre du service scientifique Marion Janel et de Fabien Arnaud, nous engloutissons les presque 600 mètres de dénivelé jusqu’à la cabane du lac du Lauvitel pour y passer la nuit. Car du travail nous attend le lendemain matin.
La réserve intégrale vue depuis la cabane du Parc au Lauvitel. ©Zoé Charef
Richard Bonet. ©ZC
Le lac du Lauvitel délimite la
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