Pas de sherpas. Pas de bouteilles d’oxygène. Une très grande montagne, le Kangchenjunga, le troisième plus haut sommet du monde, que tout le monde a renoncé à escalader cette saison. Sauf Oswald Pereira et Bartek Ziemski qui ont atteint le sommet le 28 mai, avant que Ziemski ne réalise la première descente à skis. Deux semaines après avoir réussi le Makalu, toujours à skis pour Ziemski. La cordée polonaise a sans doute réussi les des plus belles aventures himalayennes de la saison, en pur style alpin, couronnée par une descente à skis qui restera dans l’histoire.
Oswald peut être content de lui. Et d’avoir survécu, aussi. « C’est ainsi qu’on entre dans l’histoire. Le 27 mai à 14h45, nous avons atteint le sommet du Kanchenjunga, les premiers et, jusqu’à présent, les seuls de la saison actuelle. Bartek est également descendu à skis de ce troisième plus haut sommet du monde, devenant ainsi la première personne de l’histoire à le faire » a écrit Oswald Pereira sur son compte instagram.
Le Kangchenjunga est sans aucun doute l’un des sommets de 8 000 mètres les plus difficiles, et avec ses 8586 mètres, c’est l’un des plus hauts, en l’occurence le troisième plus haut du monde. C’est d’ailleurs cette très haute face sommitale, les mille derniers mètres, raides et complexes, qui représente sans doute le défi qui a empêché le Kangch d’être skié jusque là. Cet exploit – c’en est un – est du niveau du K2, à skis et sans oxygène,
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