Partir à la montagne pour respirer un air moins pollué et purifier ses poumons, vous y avez certainement pensé. Mais qu’en est-il vraiment de la qualité de l’air des zones alpines ? L’air des montagnes est-il lui aussi pollué ? Éléments de réponse avec Guillaume Brulfert, correspondant chez Atmo Auvergne-Rhône-Alpes.
À la vue d’un des pylônes du téléphérique de la Bastille à Grenoble qui s’illumine tous les soirs à l’une des six couleurs de l’indice Atmo (Fédération des associations agréées de surveillance de la qualité de l’air), on se questionne. La plupart du temps, il devient rouge, signe d’une mauvaise qualité de l’air de Grenoble le lendemain. Sur une échelle allant de bon (bleu très clair) à extrêmement mauvais (violet), les Grenoblois peuvent donc savoir si l’air qu’ils respirent dans la ville sera plus ou moins chargé en particules fines.
Mais qu’en est-il de cette pollution atmosphérique plus haut en montagne ? Hors d’atteinte ? La qualité de l’air des vallées et celle des zones d’altitude sont en réalité très liées.
« Le rêve de chalet individuel en montagne est incompatible avec l’objectif de bonne qualité de l’air », ramène directement à la réalité Guillaume Brulfert, et ce pour plusieurs raisons : les polluants sont créés par les transports, les bâtiments, et les humains, tous présents en montagne, et en nombre.
Les lois mises en place
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