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Belle ouverture dans les Écrins au Pic de Bonvoisin

Ovidiu Ranja et Christophe Gard depuis le bas de la voie. ©Collection. Ranja/Gard

Après avoir quitté ses Carpates natales il y a 20 ans, c’est dans les Alpes qu’Ovidiu Ranja plante ses piolets et se creuse les méninges pour ouvrir de nouvelles voies. Cette fois-ci, après un but aux Bans, c’est avec Christophe Gard qu’il part dans les Écrins ouvrir une nouvelle voie au Pic de Bonvoisin. Et lui donner le nom de son père. Il nous raconte.

Je suis un alpiniste tombé amoureux des Alpes il y a 20 ans, quand j’ai quitté les Carpates natales. Suite aux premières sorties mixtes à l’automne dans les Écrins (Berhault, la Raie des Fesses), nous avons repéré, avec Jules, des conditions exceptionnelles en altitude cette saison (dues entre autres aux précipitations abondantes). Tout comme la cordée de Samir Jaouadi et François Ranise, j’ai pris un but en décembre dans cette même goulotte « Ça rend Fougne » aux Bans. Sans informations préalables, nous montons avec Didier chercher l’aventure dans ce vallon sauvage.

But ou pas, on rentre rarement bredouille, plus souvent avec des étoiles plein les yeux. Et avec de nouvelles idées et projets ! Parce qu’après chaque sortie, j’arrive à rayer une voie de mon « cahier de courses à faire », mais j’en ajoute 2 ou 3 autres. À cette occasion, je repère une ligne de placages fins, a priori rarement formée, qui attire autant le regard que les piolets. Une directissime en face nord du Pic de Bonvoisin, sommet de 3840m, peu connu et sauvage. Ligne qui, de plus, n’est