Les grimpeurs, traileurs, skieurs, alpinistes sont confrontés au joug des réseaux sociaux. Poster chaque nouvelle ligne, course, performance sportive afin d’avoir de la visibilité, de se faire valider et reconnaître dans le milieu… Comment les images et les réseaux sociaux ont-ils modifié l’approche sportive des montagnards professionnels ? Pistes de réflexion avec les athlètes dans la vraie vie que sont Symon Welfringer et Elise Poncet, et le regard de l’anthropologue Guillaume Dumont.Â
« En trail, les réseaux sociaux sont le nerf de la guerre. La performance n’est plus un critère prédominant », répond d’emblée la championne de France 2022 de course en montagne Elise Poncet lorsqu’on l’interroge sur l’impact des réseaux sociaux sur les performances sportives. De son côté, l’anthropologue spécialiste de l’escalade Guillaume Dumont estime que la sélection des athlètes sponsorisés repose moins sur leurs performances sportives que sur leurs compétences commerciales. Actuellement, le professionnalisme des athlètes se base donc moins sur leurs compétences athlétiques que sur leur capacité à coordonner un travail multi-tâche liant des athlètes, des marques, des producteurs/photographes et des fans.
Comment les réseaux sociaux ont-ils modifié les performances des grimpeurs, alpinistes, skieurs, traileurs ? Les performances athlétiques pures sont-elles passées au second plan pour laisser la place à une communication faite de belles images, d’émotions par les mots et d’esthétisme sur Instagram ? Les athlètes se sentent-ils contraints d’être actifs sur les réseaux sociaux à cause des sponsors et d’un besoin de visibilité ?
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