De retour du Nanga Parbat où il a dû faire demi-tour, Benjamin Védrines est rentré affûté, très. Ce lundi 10 juillet, il a gravi l’intégrale de Peuterey, la plus belle et la plus difficile arête du versant italien du mont Blanc en un temps record de 6h51, du Val Veny au sommet. Un exploit.
C‘est presque le revers d’une même médaille, celle de la performance athlétique pure sur le plus haut sommet des Alpes, et pourtant celle de Benjamin Védrines n’a rien à voir avec celle de Marcello Ugazio, parti de Gênes pour monter au mont Blanc par la voie normale italienne. Védrines, lui, a choisi la plus belle, et la plus difficile des arêtes du mont Blanc, celle de Peuterey. Comme à son habitude, Védrines a tout simplement rétréci l’arête de Peuterey, maître-étalon de l’alpinisme depuis les années 50. Un exploit ? Pas moins : cette ascension
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