Passionné d’escalade, le néo-calédonien Mathieu Miquel revient d’un voyage de six mois en Amérique du Sud. Parti pour le Yosemite à bord d’un bateau avec Soline Klentzel et Seb Berthe, il s’est retrouvé bloqué à la frontière américaine. Son plan de secours ? La Patagonie. Mathieu s’est lancé dans un projet d’ampleur sur la grande face de Capicúa à Cochamó : ouvrir une grande voie en libre de 1000 mètres, El Bonsaï, avec des longueurs en 8b / 8b+. Une semaine après son retour, encore immergé dans ses souvenirs intenses, Mathieu nous raconte ces six mois d’aventures.
«Ouvrir cette grande voie d’escalade libre de mille mètres au milieu de la jungle, c’était une première et j’ai vraiment l’impression d’avoir redécouvert ce qui était possible de faire en escalade » raconte Mathieu Miquel dans un jardin grenoblois, à son retour de la Patagonie.
Mathieu Miquel aka Michmich est un grimpeur originaire de la Nouvelle Calédonie. C’est sur son île qu’il a commencé l’escalade, et c’est aussi là-bas qu’il a été repéré par des entraîneurs de l’équipe de France, lors des championnats du Monde de 2014. On lui a donc proposé d’intégrer le pôle France d’Aix-en-Provence, dirigé à l’époque par Paul Dewilde, ce qu’il a fait l’année suivante.
Le néo-calédonien s’est donc entraîné trois années dans le sud de la métropole pour continuer son parcours dans le haut niveau à Voiron, également en pôle d’entraînement. Il a intégré l’Équipe de France pendant plusieurs années en bloc et en difficulté et a
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