fbpx

Mariage du Freeride World Tour et de la Fédération Internationale de Ski : pour le meilleur et pour le pire ?

Il y a des annonces qui vous prennent par surprise, comme le mariage du FWT (Freeride World Tour) et de la FIS (Fédération Internationale de Ski), plutôt le rachat du FWT par la FIS. Elle est tombée au matin du 8 décembre à 10h55 et ce mariage sera consommé dès cette saison 2022/2023. Si les freeriders que nous avons interrogés préfèrent attendre de voir avant de se prononcer, une ombre plane : celle d’une anesthésie du freeride, récupéré à des fins olympiques, comme le fût le snowboard à une époque.

« La FIS et le Freeride World Tour unissent leurs forces », c’est le titre du communiqué reçu ce jour. On se pince pour y croire. Le Freeride World Tour, c’est un circuit qui roule depuis 2008, avec en point d’orgue les finales, l’Xtrem de Verbier (cette étape est née en 1996).

Organisé par FWT Management SA, il totalise aujourd’hui plus de 242 compétitions à travers le monde et compte plus de 6’100 athlètes licenciés professionnels, amateurs et juniors. Basé à Verbier-Suisse, FWT Management est dirigé par Nicolas Hale-Woods (qui vient de connaître un accident de parcours avec son festival de e- VTT.

« Le Freeride World Tour (FWT) franchit une étape clé de son histoire en fusionnant avec la Fédération Internationale de Ski et Snowboard (FIS), qui acquiert la propriété FWT », indique le communiqué du FWT. On se repince. 

Verbier, étape clé du FWT. ©Jocelyn Chavy

Le freeride va-t-il se diluer dans la FIS ?

«