À l’occasion de la 30ème édition du Festival des Templiers, nous nous sommes rendus sur les terres aveyronnaises de ce trail historique. L’objectif ? Capter l’ambiance unique, sentir l’effervescence des supporters aux passages des traileurs, échanger avec les personnalités qui ont fait et font aujourd’hui encore des Templiers une référence dans le milieu du trail français.
Il y a d’abord l’excitation de découvrir les sentiers. Techniques, roulants, glissants, raides ou en faux plat descendant. Il y a aussi, pour d’autres, l’émotion de revenir, quelques années ou des décennies après, sur les lieux de victoire et de dépassement de soi. On observe l’évolution du matériel et la professionnalisation des athlètes, on se remémore de bons (et parfois douloureux) souvenirs. Dans la voiture qui nous emmène au Festival des Templiers, Maud Gobert a hâte. De retrouver ses coéquipières et de survoler le tracé de la course en parapente, elle qui l’a remportée en 2011 (et fait 2ème en 2009 et 2010).
« Les trophées des Templiers, ce sont d’ailleurs les seuls que j’ai gardés… Parce qu’ils sont trop beaux !, confie-t-elle. À l’époque, les Templiers c’était LA course de référence. C’était une course à faire, et surtout à gagner. C’est cette rencontre qui a vraiment instauré le trail en France… L’UTMB n’avait pas du tout le poids qu’il a aujourd’hui. »
Pour mieux comprendre comment cet engouement
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