« J e voudrais n’être jamais venu sur cette montagne maudite, dont la conquête ne peut représenter pour moi que la fin d’une longue peine ». Ces mots sont ceux de Walter Bonatti, légende de l’alpinisme dont le champ lexical, lorsqu’on parle de lui, relève généralement de la réussite, du plaisir, de l’exaltation de l’effort ou de la certitude.
Pourtant, c’est un versant plus laborieux que l’on découvre dans ce récit de la première ascension du Gasherbrum IV (7925 m), par une équipe italienne à l’été 1958, via son arête nord-est.
Bonatti décrit toute la réalité
du travail fastidieux d’une telle ascension
Dans La montagne étincelante (du nom de sa face ouest baptisée Shining wall, la face étincelante), le récit de l’ascension écrit par Bonatti lui-même décrit toute la réalité du travail fastidieux d’une telle ascension, loin d’éluder ou d’édulcorer les
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