C’est LE photographe des aventures de l’extrême. Avec Conrad Anker, Alex Honnold, Tommy Caldwell, Renan Ozturk, … Jimmy Chin a suivi et immortalisé certains des plus grands moments de l’alpinisme et de l’escalade. Et il présente cette fois-ci un ouvrage de photographie, son premier : Jimmy Chin, photographe de l’extrême.
onnu et reconnu pour ses films Meru (2015) et Free solo (2018), Jimmy Chin publie son premier ouvrage de photographie d’aventure Jimmy Chin, photographe de l’extrême aux éditions Glénat. Cet ouvrage est un condensé de magnifiques photographies qui couvrent deux décennies de ses épopées, liées à des récits (signés eux aussi Jimmy Chin).
On le connaît en France depuis l’expédition au Meru avec ses photographies exceptionnelles avec Conrad Anker (qui signe d’ailleurs l’avant-propos de l’ouvrage) et Renan Ozturk en 2011.
Et si on se précipite évidemment sur les photos du free solo d’El Cap (Yosemite) d’Alex Honnold en 2017, ce n’est pas tout ce que l’ouvrage a à nous offrir ! Le photographe, cinéaste et alpiniste s’est plongé dans ses archives pour notre plus grand bonheur, révélant de nombreuses pépites.
J’ai trouvé une deuxième famille avec les aventuriers […] qui consacrent leur vie à accomplir ce que d’autres n’ont jamais osé faire.
Jimmy Chin, photographe de l’extrême, Editions Glénat, 2022.
Sur le Meru, en Inde ©Jimmy Chin
On découvre par exemple les clichés d’Yvon Chouinard sur les traces de ses anciennes ascensions au Fitz Roy, ou de nombreuses aventures avec des grimpeurs incroyables. Jimmy Chin est suivi par plus de trois millions de personnes sur son compte Instagram.
On en apprend également plus sur sa façon de travailler, grand connaisseur et pratiquant de l’alpinisme et de la photographie. Il revient sur ses souvenirs et ses photographies faites bras tendu, les pieds dans le vide ou dans la neige. Un beau cadeau de Noël.
Seul hic pour cette pointure de la photographie de montagne : couper le sommet de la montagne sur la première de couverture. Aïe !
