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Hommage à Rick Allen, figure de l’himalayisme disparu au K2

Cette fois, il n’en est pas revenu. L’Écossais Rick Allen est mort dans une avalanche au K2 fin juillet. Auteur d’une des plus grandes ascensions de tous les temps, l’arête Mazeno au Nanga Parbat, Rick Allen tentait une nouvelle voie sur le K2 à un âge où d’autres ont rangé les piolets depuis longtemps. Soixante-huit ans d’une vie sur le fil.

Si vous pensez que vous êtes trop vieux pour tenter tel ou tel sommet, jetez un oeil sur la carrière de Rick Allen, récipiendaire du Piolet d’Or en 2013, pour l’ascension de l’arête Mazeno, au Nanga Parbat. C’était en 2012, il avait 59 ans, et son compagnon de cordée, Sandy Allan, 57 ans. Cette année-là, la cordée mettait un point final à une quête entamée par Allen vingt ans plus tôt, sans doute l’une des plus grandes arêtes de l’Himalaya, qui avait découragé nombre de cordées. Mais pas lui, l’écossais têtu. Cette arête de l’éternité, titre éponyme du récit qu’en a tiré Sandy Allan, est sans doute son chef-d’oeuvre, qui a comme souvent pour lui, failli mal tourner. Rick Allen a vécu sur le fil, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il en a bien profité, en réussissant des ascensions majeures en style alpin, et en survivant à des descentes épiques.

Rick Allen. DR

Il était familier de Chamonix, où il passait ses étés depuis sa folle jeunesse. Rick Allen a fait ses armes en Écosse, avant de passer aux voies dures des Alpes. Sandy Allan,