29 morts. La saison himalayenne a été très meurtrière. Les chiffres sont là. Tristes, implacables, mais pas inexplicables. À l’exception de la catastrophe récente dans le massif de la Nanda Devi, tous les décès ont eu lieu sur les sommets de plus de 8000 mètres. Avec onze morts, l’Everest donne le malheureux exemple des résultats d’une commercialisation à outrance des sommets de plus de 8000 mètres. Mise à jour de notre article du 21 mai.
C
’est l’Everest qui déchaîne les passions. Et provoque de nombreux décès, hélas, comme souvent. En cause, une tempête (1996, 8 morts le 10 et 11 mai), une avalanche de séracs qui enterre le camp de base (2014, 16 morts le 18 avril, tous népalais), ou le tremblement de terre (2015, 19 morts le 25 avril, et des milliers d’autres dans le pays). Les fenêtres météo pour gravir l’Everest ont été brève : les premiers
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