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Grandes Jorasses : deux nouvelles descentes à ski pour Vivian Bruchez, Boris Langenstein et Gilles Sierro

Vivian Bruchez à skis aux Jorasses, le 1er novembre. ©Boris Langenstein

Vivian Bruchez, Boris Langenstein et le valaisan Gilles Sierro ont skié le premier novembre, et pas n’importe quelle ligne. Rien de moins que deux ouvertures sur un deux «4000» du massif du mont Blanc : la pointe Hélène et la pointe Croz, aux Grandes Jorasses. Deux des 82 4000 à skis que collectionne Vivian Bruchez. Un doublé majeur inauguré d’une traite depuis la vallée. Vivian nous raconte cette belle journée de pente raide à l’esprit de cordée prononcé.

C‘est un premier novembre peu commun. Skier deux «4000» à cette date ? Et pourquoi pas. En novembre 2012, Vivian Bruchez avait bien skié l’éperon Migot au Chardonnet avec un certain Kilian Jornet. N’empêche. À cette période, vu les conditions presque printanières en face sud, l’idée n’est pas si saugrenue. Sauf que tracer ses premiers virages de la saison au sommet de la pointe Hélène, à plus de 4000 mètres, avec 50° de pente, est particulier, même si les trois skieurs avaient fait quelques virages un ou deux jours avant.

Un tour de force ? C’est déjà une histoire de copains, d’esprit de cordée, rassemblée autour du projet de Vivian Bruchez de skier les 82 4000 des Alpes. Bien sûr, certains sommets ne sont pas skiables – par exemple les aiguilles du Diable – mais dans ce cas, Vivian s’attache à skier « au plus près » du sommet, par exemple dans le cas précédent les couloirs menant à la base des aiguilles. Pour Vivian, il s’agit d’avoir un regard nouveau