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Filmer les sports de montagne : « le snowboard est aussi une forme d’art ».

Penser la montagne comme un terrain de vie et d’expression. Imaginer des films pour rêver, faire le deuil, voir le beau et réfléchir. Dépasser les records ou les exploits et toucher à l’âme. Les vidéastes et snowboarders Edgar Cheylus, Severin van der Meer et Willem Jones nous racontent leur montagne artistique et introspective.

Lors du festival Arc’teryx winter film tour, nous avons été marqués par la part artistique – et assumée – des films. Par la prise de position hors des performances, des chiffres, des altitudes ou des records. Par l’envie de montrer la montagne dans sa splendeur et ses désarrois. La montagne comme terrain de vie, pas seulement comme stade de sessions de ski, de snow ou autres pratiques d’altitude. Alors oui, il y avait de superbes sauts à ski, d’impressionnantes descentes raides en snowboard et de la prise de risque. Oui, les spectateurs ont applaudi à des figures hallucinantes et ont gémi à la vue de chutes effrayantes.

Mais ils ont également été émus par le poème présenté par Edgar Cheylus à la mémoire de son copain Hugo, décédé dans une avalanche à ses côtés. Et ils ont embarqué dans la visite d’un musée un peu particulier, avec Severin van der Meer, Elena Hight, Jared Elston et Willem Jones. Alors nous nous sommes entretenus avec eux pour comprendre leurs visions du ski, du snowboard, de l’art et de la création dans les films de montagne.

Extrait de Every island has a name. ©Silvano