Les Jeux Olympiques de Paris 2024 seront une fête pour l’escalade, avec deux épreuves, tandis que l’annonce des JO d’hiver 2030 dans les Alpes a surpris tout le monde. Professeur émérite de sciences économiques, Gilles Rotillon démontre que la fonction la plus importante des JO n’est pas la confrontation entre sportifs, ou le fait d’attirer des nouveaux pratiquants, mais de fournir un spectacle conçu pour engendrer des profits.
Le secteur des loisirs s’est transformé en nouvelle mine de rentabilité pour des capitaux qui peinent à en trouver ailleurs. L’escalade remplit les deux conditions pour être une source de rentabilité dans ce secteur, celle du spectacle pour les non pratiquants et de la marchandisation de l’activité pour les pratiquants.
Pour Gilles Rotillon, en ajoutant la question environnementale à la surenchère capitalistique des JO, c’est à terme l’existence même de ces grands événements sous leur forme actuelle qui devra être revue.
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