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Escalade : les économies des topos ne sont pas toujours vertueuses

Tensions autour des topos d'escalade 2/2

Et si on parlait argent des topos ? ©Manu Rivaud

Si le département de l’Isère s’implique aujourd’hui fortement pour la sauvegarde de ses sites naturels d’escalade, les bénéfices des ventes du topo fédéral Zetopo, édité par le comité territorial FFME 38, sont cruciaux pour cette sauvegarde. Vous allez comprendre pourquoi en découvrant l’économie du fameux topoguide, et pourquoi les topos de Jean-Baptiste Tribout et Thomas Revest créent la colère dans le Vaucluse, en Bourgogne. Second volet de notre enquête sur ces topos qui menacent ou soutiennent la pratique.

Un topo d’escalade de site(s) naturel(s) est vertueux si le bénéfice issue de ces ventes participe, au moins fortement si ce n’est totalement, à l’entretien et au rééquipement pérennes des voies qu’il décrit. Et cet entretien, ce rééquipement qui honore d’abord les milliers d’heures passées par celles et ceux qui ont ouvert, très souvent bénévolement, les voies, coûte cher.

Pour que l’escalade soit ouverte au plus grand nombre en sites équipés, une économie vertueuse des topos est encore aujourd’hui la seule solution, même si les collectivités s’impliquent davantage – toutes ? – en prennant la garde des falaises via les nouvelles conventions. Ceci que les topos soient édités par une fédération, un associatif non affilié ou par un entrepreneur.

Les derniers topos de Buoux de Jean-Baptiste Tribout et de Thomas Revest, qui sèment la zizanie dans le Vaucluse et en Bourgogne sont-ils vertueux en ce sens ? La réponse est non et voici pourquoi.

Escalade au Coup de Sabre sur la commune de Fontaine en Isère. Un site sportif