Réalisateur nominé aux Oscars pour Himalaya Enfance d’un Chef, Eric Valli est de ceux qui marquent leur époque. Son dernier film, Népal, par-delà les nuages documente le drame qu’a vécu le pays lors du tremblement de terre de 2015. Eric Valli témoigne de la solidarité dont font preuve les Népalais face à l’adversité. Rencontre lors du Festival Aventure et Découverte de Val d’Isère avec l’un des grands conteurs de l’Himalaya, photographe courtisé par les grandes marques de luxe et amoureux passionné de voyages sans date de retour.
Il a eu vingt ans au Népal, en ayant déjà beaucoup voyagé. Éric Valli voyage depuis son adolescence, n’a jamais laissé le temps comprimer sa liberté. Pharrell Williams, qui l’a embauché pour une campagne de pub, dit de ses photos qu’elles fonctionnent sans légende. Sans doute la marque de l’un des grands photographes et réalisateurs de notre époque. Eric Valli a définitivement imprimé l’imaginaire avec son film Himalaya, Enfance d’un chef, en 1999, film nominé aux Oscars et régulièrement diffusé. Un film qui déclenchera pas mal de vocations et d’envies de Népal et d’Himalaya. Une fiction qui résume aussi la passion de son auteur pour les mondes himalayens, et son amour du Dolpo, le pays caché, région isolée du Népal perdue entre 4 et 5000 mètre d’altitude. Le Népal, Éric Valli y a vécu. En 2015, l’une de ses filles l’appelle : la terre tremble et tout s’écroule. Il y aura 9000 morts et 23000 blessés. On estime encore aujourd’hui
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