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Eline Le Ménestrel : « grimper, si possible sans voiture »

Eline Le Ménestrel est une grimpeuse, une musicienne et une activiste. À 25 ans et avec une licence de Sciences et humanité en poche, elle porte haut ses convictions et nous parle d’U possible, son projet écologique, artistique et sportif, centré autour de la grimpe à vélo. Rencontre avec Eline dans les Dolomites.

Nous avons passé deux jours avec Eline Le Ménestrel, grimpeuse musicienne et activiste, d’abord lors d’une visite, à Bolzano, du siège social de son sponsor Salewa qui abrite l’un des plus hauts murs d’escalade indoor d’Europe. Puis lors d’une session grimpe à 60 km du siège, au pied du magnifique Sass de Putia dans les Dolomites, région où son grand-père Jacques Le Ménestrel ouvrait trois grandes voies majeures en 1960.

En juin dernier, la jeune femme de 25 ans a achevé sa licence de Sciences et humanité, des études transdisciplinaires. Eline porte haut ses convictions et nous parle de son projet hybride, U Possible, de son activisme et de l’encyclopédie de Diderot et d’Alembert.

Il faut trouver sa manière d’agir sans essayer d’être parfait

Ce mardi 19 septembre, Eline s’est levée tôt, à 4h15 du matin pour venir en vélo sur le spot d’escalade. La plus grosse part de l’impact carbone venant des transports, en 2020, Eline qui se revendique activiste* depuis qu’elle a défendu le droit des montagnes devant le parlement européen en 2021, a pris la décision qu’elle estime la plus radicale : ne plus prendre l’avion. Il y a