Des comités territoriaux FFME pris à la gorge par la décision de la direction du déconventionnement des falaises, qui a déjà mis en danger la pratique de l’escalade. Un ersatz d’assemblée générale. Une précipitation à l’aune du danger que perçoit la fédération délégataire, mais qui n’a pas mesuré l’impact négatif de ses choix. L’avenir de l’escalade en extérieur est en jeu, mais rien n’est figé, au vu de la mobilisation à tous les étages de la FFME. Enquête.
Samedi 20 juin se tenait l’assemblée générale de la FFME. Après l’annonce de la fin du système de conventionnement des falaises par la FFME, la menace plane sur la pratique de l’escalade au point que l’interdiction a bien failli être prononcée début juin sur une partie des Calanques. Face à la levée de boucliers, la menace a été écartée. Dans le contexte, les gestionnaires de sites et les collectivités s’inquiètent du désengagement annoncée par la FFME, les exposant au risque assurantiel. Rappelons que la jurisprudence dite de l’accident de Vingrau expose le propriétaire ou le gestionnaire d’un terrain où se trouve une falaise à sa « responsabilité sans faute », autrement dit que le pratiquant, non seulement quelque soit son erreur de jugement, mais également en cas d’aléa naturel type chute de pierre, puisse rendre judiciable et responsable ledit gestionnaire ou propriétaire. La réaction ne s’est pas fait attendre puisque le lendemain du déconfinement du Parc National des Calanques, deux des gestionnaires se prononçaient pour une interdiction de l’escalade, arguant qu’ils
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