L’année passée a été catastrophique pour les sentiers du Parc national des Écrins. Éboulements, crues dévastatrices, laves torrentielles comme celle qui a durement touché le refuge du Châtelleret : 45 % des passerelles et 30 km de sentiers ont été endommagés ou détruits selon les estimations du Parc. Des financements exceptionnels ont été demandés pour les travaux de remise en état. Et une nouvelle politique d’aménagement plus souple est prévue. En gros : des passerelles légères, moins coûteuses à remplacer.
Il va peut-être falloir s’y habituer : les événements climatiques extrêmes qui touchent la montagne, commes les tempêtes et les orages, sont de plus en plus violents et surtout, fréquents. « 2023 a été une année exceptionnelle en termes de dégâts sur les sentiers, mais elle pourrait malheureusement devenir la norme » explique Pierrick Navizet du Parc national des Écrins. Entre le 25 juillet dernier, jour de tempête, et la fin octobre, une série d’événements climatiques, ajoutée au contexte de réchauffement qui augmente les écroulements rocheux, a provoqué des dégâts énormes. Selon le Parc national des Écrins, près de la moitié des passerelles qui enjambent les torrents du massif ont été emportées par des crues.
Les secteurs les plus concernés sont l’Oisans, le Vénéon, la Vallouise, et le Valgaudemar. Le vallon du Châtelleret a été envahi par des crues de lave torrentielle. Dans la nuit du 29 juilllet, un très violent orage qui a provoqué des crues torrentielles et menacé le bâtiment, situé au milieu du vallon des Étançons.
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