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Corde et ancrage sciés au Verdon : des aveux entre incompréhension et esprit de clocher

Ils ont avoué. Alors que des équipeurs bénévoles de la FFCAM étaient sur des cordes fixes en paroi au Verdon, les auteurs d’une destruction du relais à coup de disqueuse ont avoué leur forfait. Les quatre habitants de la région ont tenté de justifier leur acte comme une blague, alors qu’il s’agit de la mise en danger de la vie d’autrui. C’est une affaire que les gendarmes ne prennent pas à la légère, et des plaintes ont été déposées. Voici la conclusion d’une triste histoire qui aurait pu coûter une vie, et dont l’un des auteurs est lui-même un professionnel moniteur d’escalade.

Couper un relais alors qu’il semble évident que quelqu’un se trouve dessous est un scénario digne de The Eiger Sanction avec Clint Eastwood, un polar dans la face nord de l’Eiger. Mais là, c’est à la Palud-sur-Verdon que ça se passe. En vrai. Lionel Catsoyannis n’en revient toujours pas. Responsable et encadrant de ce stage Héritage Ouvreur, il a remué ciel et bars, depuis deux semaines, pour comprendre les éventuelles motivations de ceux derrière l’acte qui aurait pu coûter la vie à l’un de ses stagaires. Rappel des faits : le 1er octobre, le groupe de stagiaires de la FFCAM qui oeuvre au lifting de la voie de la Demande émerge de la paroi après trois jours passés en bivouac sur vire pour rééquiper ou remplacer les vieux points. Le premier stagiaire s’apprête à sortir du vide lors d’une dernière petite traversée sur corde fixe quand il