Il a démissionné début juin. Ne se sentant pas soutenu par ses confrères, Christophe Profit a choisi de quitter, à regret, cette compagnie des guides de Chamonix dont il faisait partie depuis plusieurs décennies. Le maire de St-Gervais a choisi, lui, d’en rajouter une couche. Défendant sa décision de faire installer les pieux, et satisfait de la condamnation partielle de Ch. Profit pour « vol de pieux », M. Peillex s’interroge d’un ton acide « sur les guides qui ne respectent pas ce que dit le président de la compagnie » dont la « légitimité » l’interroge. Et en profite pour dézinguer les guides « qui ne disent pas merci ».
C‘est une décision qui lui a beaucoup coûté de prendre. Quitter la compagnie des guides de Chamonix, nous a-t-il expliqué, est en substance bien plus terrible que d’être traîné en justice. Christophe Profit ne cache pas son amertume : son départ de la compagnie dont il faisait partie depuis plusieurs décennies est la conséquence directe de l’affaire des pieux du mont Blanc.
Dans la lettre qu’il a publié dans nos colonnes le 7 juin dernier, Christophe Profit plaide pour l’autonomie des cordées et la possibilité de contourner l’obstacle, tout en regrettant l’absence de soutien de la part de ses confrères. Lors de la fête des guides de St-Gervais, où traditionnellement les guides de Chamonix sont représentés, il dit avoir dû « tomber la veste » : il faut l’entendre au sens littéral, car certains guides présents ont
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