Protection du Mont-Blanc : un arrêté fondé sur une étude contestée

Le projet d’arrêté sur la protection du Mont-Blanc en cours pourrait bien avoir des effets contraires en confondant la préservation de l’environnement, la gestion de la fréquentation de la voie normale du Goûter et la pratique de l’alpinisme. Le projet s’appuie sur une étude menée par le cabinet ASTERS, du Conservatoire d’espaces naturels de Haute-Savoie. Si personne ne nie la nécessité d’une protection environnementale, cette étude réalisée dans un délai jugé très court par ses auteurs présente des éléments contestables, tant dans la manière dont ils ont été obtenus  que dans les conclusions qui en découlent. Le projet d’arrêté de protection du Mont-Blanc s’en voit fortement décrédibilisé. 

Le projet d’arrêté préfectoral de protection des habitats naturels (APPHN), imposé par Emmanuel Macron, s’appuie sur une étude environnementale réalisée par le Conservatoire d’espaces naturels de Haute-Savoie (CEN-ASTERS). Le projet d’APPHN tire ses conclusions et ses recommandations de ce document de