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Kangchenjunga, 8 586 m : voie normale en versant sud-ouest

Il fut un temps le sommet le plus haut du monde, du moins mesuré comme tel. C’était en 1848, juste avant que le K2 et l’Everest ne viennent le détrôner. Le Kangchenjunga est à l’image de son nom : massif et complexe. Sommet le plus oriental des 8000, il est aussi l’un des plus exposés à la mousson. Il faudra 50 ans aux alpinistes pour en réaliser la première ascension.

En 1848 Andrew Waugh, major-général de l’armée britannique, mesure le Kangchenjunga depuis l’Inde à 8 588 mètres. Ce qui en fait le plus haut sommet du monde avant que les mesures de l’Everest (1852) et du K2 (1856) ne le relèguent au 3ème rang.

Le Kangchenjunga, qui signifie « les 5 trésors de la grande neige » en tibétain, est le plus oriental de tous les 8000 de l’Himalaya : le premier exposé à la mousson. C’est un colosse comme l’Annapurna, d’où s’écoule 5 glaciers – Zemu, Kangchenjunga, Ramtang, Khumbhakarna ou Jannu, et Yalung – et qui comprend 5 sommets : sur l’arête nord-ouest le Kangbachen à 7 902 mètres et le Yalung Kang (ou Kangchenjunga ouest) à 8 505 mètres (avec une antécime à 8 077 m), le sommet principal à 8 586 m, puis sur l’arête sud-est les sommets central et sud, à 8 473 et 8 476 mètres.

Du sommet sud l’arête sud-est se scinde en deux, avec une arête est-sud-est et une arête sud-sud-ouest filant vers les sommets du Talung et des Kabru, tous à