Le projet de 3ème tronçon de téléphérique sur le glacier de la Girose risque de recevoir une nouvelle fois du plomb dans l’aile, alors que l’enquête publique portant sur le projet va s’ouvrir pour 30 jours, le lundi 19 décembre prochain. Pourquoi ? Une espèce végétale protégée au niveau national, l’androsace du Dauphiné, a été localisée sur la zone d’emprise du téléphérique prévu, contrairement à ce qu’affirme la demande du permis de construire. Le suspens est élevé, La Grave et son concessionnaire la SATG prennent un risque. Explications.
C‘est un épisode plein d’incertitudes qui va s’ouvrir lundi 19 décembre prochain au pays de la Meije, à La Grave et en ligne : celui de l’enquête publique (avis à télécharger ici) portant sur le « projet de remplacement des téléskis du glacier de la Girose par un téléphérique sur la commune de La Grave ».
Arrêtée le 24 novembre dernier par l’autorité décisionnaire du lancement des travaux, le maire de La Grave Jean-Pierre Pic, cette enquête publique avec commissaire enquêteur est la seconde phase de l’instruction du permis de construire dudit téléphérique, qui précède celle de la décision, du « go » pour l’ouverture du chantier. Un « go » qui pourrait donc, en théorie, se concrétiser dès le 22 janvier prochain, au cas où le commissaire nommé Yves Larnaudie rendrait rapidement son rapport et ses conclusions, favorables ou défavorables, au projet (conclusions pour rappel d’un ordre seulement consultatif pour le maire).
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