L‘humour britannique doublé d’une furieuse envie de bourriner (et d’auto-dérision). Quand Robbie Phillips a réussi à traverser ce pont rayé d’une fissure – horizontale donc – avec des camalots en place, il ne s’attendait pas à se faire pourrir. Gentiment, mais quand même. Le grand Stevie Haston lui a fait la leçon : « tu dois placer les protections toi-même en tête. Sinon, ça ne compte pas. » Ni une ni deux, le cerveau en ébullition, Robbie Phillips s’en va torcher son pont en solo. une semaine plus tôt, la tentative s’était soldée par un bain froid, son pote en soutien avec un canot à moitié dégonflé (le canot, pas le pote) préférant visiblement voir Robbie à l’eau. Mais comme il l’a dit lui-même, « quand on a de belles fissures comme ça en ville, qui a besoin d’Indian Creek ? »