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Décision de justice : ça ne roule pas pour l’organisateur du E-Tour du Mont-Blanc

A l’été 2020, une épreuve de VTT à assistance électrique, le E-Tour du Mont-Blanc, était organisée en Haute-Savoie sans avoir toutes les autorisations nécessaires et traversait la réserve naturelle nationale des Contamines-Montjoie. Le passage des VTTistes a dégradé deux tourbières protégées. Le 21 novembre, le tribunal de Bonneville a condamné l’organisateur du E-Tour du Mont-Blanc, qui est celui du Freeride World Tour. Joint par téléphone, celui-ci fait appel.

Faire passer les concurrents d’une course de VTTAE, le E-Tour du Mont-Blanc, compétition phare du Verbier E-Bike festival, dans une réserve naturelle nationale, celle des Contamines-Montjoie (Haute-Savoie), au cœur de deux tourbières rares et protégées abritant une plante emblématique carnivore sensible – la Droséra à feuilles rondes – peut coûter cher, près de 80 000 euros* et trois mois de prison avec sursis simple. La condamnation prononcée ce lundi 21 novembre par le tribunal judiciaire de Bonneville envers Nicolas Hale-Woods, organisateur et représentant légal du Verbier E-Bike festival est lourde. 

L’organisation d’une manifestation sportive le 14 août 2020 sans autorisation préfectorale ni déclaration préalable, ainsi que la dégradation de milieu naturels et destruction des pieds de la Droséra, sont les infractions qui lui sont notamment reprochées.

Asters, conservatoire d’espaces naturels de Haute-Savoie, gestionnaire pour l’État des 9 réserves naturelles de Haute-Savoie depuis quarante ans et qui à ce titre exerce une mission de police de l’environnement s’est constitué en partie civile. Ainsi que le propriétaire d’un chemin emprunté par les concurrents, chemin ne se situant pas dans la réserve naturelle.