Le 4 février dernier, Gaspard Ravanel et son équipe ont tracé une nouvelle variante de descente en ski et snow sur la face sud de l’aiguille de Talèfre, dans le massif du Mont-Blanc. Une journée aventureuse, technique et solitaire, guidée par une intuition née sur Google Earth. Le snowboardeur nous raconte.
«J‘ai approché jusqu’au refuge de Leschaux en parapente pendant que les copains faisaient une sortie en ski de rando, on a dormi au refuge et on est partis un peu avant que le soleil se lève le lendemain matin. Ça nous a permis d’atteindre le sommet de l’aiguille de Talèfre un peu avant midi ! », entame Gaspard Ravanel. Le 4 février dernier, accompagné de Tim Roche, Taôma Carcuac et Tim Guala, le snowboardeur a ouvert une nouvelle variante de la descente de la face sud de l’aiguille de Talèfre, dans le massif du Mont-Blanc.
Lui en snowboard, les trois autres en ski, ils se sont aventurés dans ce bassin peu fréquenté avec une idée en tête. « Je voulais vraiment aller là-bas parce que j’avais vu sur Google Earth qu’il y avait un truc qui pouvait se rider, continue Gaspard. C’était l’occase avec l’anticyclone et la neige assez stable. »
Tim Roche, Tim Guala, Taôma Carcuac et Gaspard Ravanel, le 4 février dernier, en bas de la face, sur le glacier de Triolet. Avant de glisser jusqu’au refuge Dalmazzi. ©Coll. Ravanel
Tao et Tim qui traversent depuis le sommet de l’aiguille de Talèfre pour rejoindre
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