Attention à ne pas déranger la faune sauvage qui survit dans le manteau neigeux et à basses températures ! En tant que skieurs ou randonneurs, nos traces croisent souvent celles des lièvres variables, du tétras-lyre, du lagopède ou de l’aigle royal. Pour les protéger, il est par exemple préférable de respecter les zones d’hivernage des animaux et d’éviter de se déplacer à l’aube et au crépuscule. État des lieux des règles d’or pour un bon vivre ensemble.
eut-être avez-vous croisé les traces d’un lièvre variable, d’un bouquetin ou d’une perdrix des neiges pendant votre dernière sortie en ski de randonnée ou en raquettes. En effet, vous partagez ces montagnes avec la faune sauvage. Une faune qui, même en hiver, évolue sur les pentes de nos montagnes françaises. Mais la multiplication des pratiques et l’augmentation de la fréquentation des sites naturels entraînent une pression accrue sur la biodiversité et un dérangement de la faune sauvage.
Domaines skiables, hors pistes, zones de tranquillité, prévention et sensibilisation, comment mieux partager la poudreuse ?
Le tétras. ©Geoffrey Garcel
En 2016, un dispositif participatif a été mis en place sous la houlette de la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) et avec l’appui du Parc naturel régional du Haut-Jura et du Parc national des Écrins : Biodiv’Sports. L’objectif ? Concilier les pratiques de sports de nature et la préservation et le respect de la biodiversité. En dialoguant avec les différents acteurs et usagers des sites naturels (associations naturalistes, sportifs, gestionnaires
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