Ski alpinisme et JO : vraie avancée ou pacte faustien ? 

De la joie à la déception. En 2021, le ski alpinisme fêtait enfin son entrée dans la famille olympique. Un an plus tard, l’olympisme a un goût amer pour nombre de pratiquants et fans de ce sport. Le CIO n’a conservé que les épreuves ultra-explosives et en circuit que sont le sprint et le relais mixte, loin des sommets. Faudrait-il alors bouder les JO ?

«S imulacre de ski alpinisme », « blague », « honteux »… c’est peu dire qu’une partie de la communauté du ski alpinisme était déçue, en juin dernier, lorsque le Comité international olympique (CIO) a annoncé qu’il ne retenait que le sprint et le relais mixte comme épreuves aux Jeux de Milan-Cortina 2026. À la trappe l’épreuve individuelle, pourtant course reine en coupe du monde. Comme si la prophétie de Kilian « Nostradamus » Jornet se réalisait.

Mettre des peaux de phoque sur 200 mètres