La course de ski-alpinisme iséroise par étapes a offert un parcours majeur que nous avons testé – dossard sur la cuisse droite – avec des passages techniques et des perspectives grandioses sur Belledonne. Le local Samuel Equy l’emporte avec Mathéo Jacquemoud chez les hommes, les cousines Lorna et Candice Bonnel gagnent chez les femmes. Cette édition s’est déroulée dans un contexte particulier, une semaine après la polémique sur la perte d’identité du ski alpinisme en coupe du monde, déclenchée par le boycott de William Bon Mardion sur l’individuelle d’Andorre. L’occasion de prendre le pouls de la communauté.
Entre les nuages sombres qui enveloppaient le front de neige de Pipay (Sept-Laux), tôt ce samedi matin, on distinguait la lueur de l’aube dans une trouée providentielle. Une belle journée de ski alpinisme se profilait sur les cimes de Belledonne qui dominaient une mer de nuage compacte, théâtre d’une 23e édition de la Belle Étoile pleine de promesses.
Cette classique du calendrier, autrefois plus modeste, est devenue l’antichambre de la Pierre Menta, voire un peu plus. À l’instar de l’épreuve arêchoise, tous les dossards étaient pourvus, avec même une file d’attente démontrant l’engouement autour de l’épreuve qui a bâti sa réputation sur des parcours techniques et typés montagne. « Du pur ski alpinisme », nous garantit avec un grand sourire Julien Brottet, le directeur de course, peu avant le départ. La suite ne lui a pas donné tort.
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