Les championnats du monde se sont achevés à Boi Taull (Espagne) ce weekend sous une tempête de ciel bleu. La belle semaine des Français s’est conclue par une victoire et le bronze sur un relais mixte au scénario fou. Quels enseignements tirer de ce grand rendez-vous de la saison ?
Les Mondiaux de Boi Taull étaient les premiers de « l’ère olympique » amorcée l’an passé, avec la confirmation du sprint et du relais mixte aux JO de Milan-Cortina 2026. À seulement trois ans de l’échéance, les projecteurs médiatiques étaient donc un peu plus braqués qu’autrefois sur ce rendez-vous où l’équipe de France a particulièrement brillé. C’est la nation qui repart avec le plus de titres (8 médailles d’or). Si l’on compte sa récolte de breloques (18), seule l’Italie fait mieux (22).
Au jeu des coefficients de la fédération internationale, le pays de la Pierra Menta se classe 3e des Mondiaux (derrière l’Italie et la Suisse, trio de tête historique de la discipline). Le ski alpinisme est bel est bien un sport européen, et les différences de niveau entre un championnat d’Europe et un championnat du monde sont minces.
La première marche du podium pour Rémi Bonnet (Susse) aux côtés des Italiens Matteo Eydallin (2ème) et Robert Antonioli (3ème). ©ISMF
Mais un petit évènement passé plutôt inaperçu a eu lieu cette semaine en Catalogne, car la première nation non-européenne n’est pas nord-américaine : il s’agit de… la Chine ! Alors certes, les médailles glanées par l’Empire du milieu sont
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