Pourquoi n’y avait-t-il que 12% de femmes sur la ligne de départ de l’UTMB ? La faute à un frein sociologique, à un sentiment d’insécurité sur les courses, un manque de légitimité ou un rapport différent à la performance ? Comment atteindre l’égalité et respecter la maternité des athlètes amateures et professionnelles ? Entre la nouvelle politique de grossesse de l’UTMB, les prize money et les témoignages des traileuses françaises Julie Roux et Élise Poncet, tour d’horizon de la place des femmes dans le monde du trail.
«Une femme doit-elle se priver de s’inscire à des trails par peur de ne pas se faire rembourser en cas de grossesse ?, se demandait récemment une lectrice enceinte après s’être vue refuser sa demande de remboursement à un trail, avant de poursuivre : « Ou bien doit-elle souscrire à une assurance annulation pour chaque inscription, contrairement aux hommes, pendant toutes les années du projet d’enfant ? » La maternité est un vrai sujet pour les traileuses. La grossesse les éloigne de la course à pied et des compétitions officielles. La plupart du temps, elle est vue comme un frein à leur carrière professionnelle ou leur loisir. Pour répondre à ces enjeux, l’UTMB annonçait l’année dernière sa nouvelle « politique de grossesse ».
Ainsi, les athlètes enceintes, en procédure d’adoption ou de gestation pour autrui ont désormais le choix : se faire rembourser ou reporter leur participation à l’évènement initial jusqu’à cinq ans, avec un accès prioritaire (applicable pour les courses
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