Indispensable de nos jours pour la sécurité des grimpeurs et des alpinistes, la corde a connu une évolution majeure au fil des décennies. Du chanvre rigide et lourd du 19ème siècle au nylon ultra léger d’aujourd’hui, les innovations ont révolutionné la pratique et permis de repousser les limites en montagne. Derrière cette transformation, les avancées technologiques et les fabricants visionnaires sont nombreux. Michel Béal revient pour nous sur l’avancée de sa marque, leader du marché.
Lors de la première ascension du Cervin, en 1865, l’alpiniste Douglas Hadow glisse dans la descente et entraîne avec lui ses compagnons de cordée Charles Hudson, Michel Croz et Francis Douglas. La cause ? La rupture de leur corde. L’accident des compagnons d’Edward Whymper marquera un tournant majeur dans l’histoire de l’alpinisme et dans le développement du matériel spécifique.
Autrefois en chanvre, la corde évolue après la Seconde Guerre mondiale et est fabriquée en polyamide. « Lors du débarquement en Europe en 1944, les Américains arrivent avec quelque chose qu’on ne connaissait pas encore : les bas en nylon, commente Michel Béal, fondateur de la marque Béal. On s’est aperçu que c’était très solide et on a rapidement pensé à faire d’autres choses avec cette matière. Des vêtements, mais aussi des cordes. »
Chanvre ou nylon ?
Après les premières cordes d’alpinisme en chanvre pensées par la marque Edelweiss à la fin des
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