Il était récemment le photographe qui suivait le plus souvent Ueli Steck. Mais Robert Bösch a trainé ses appareils photos quarante ans durant dans les montagnes du monde. Montagnes en majesté en est une somme majestueuse.
« Pour Ueli ». Ainsi commence le livre somme de Robert Bösch. Et ce n’est pas anodin que celui qui a photographié la montagne, toutes les montagnes, durant près de quatre décennies, ait été autant marqué par ses dernières années aux côtés du prodige suisse. La pratique de l’alpiniste Steck avait beaucoup de points communs avec la pratique du photographe Bösch. Quand Ueli courait en montagne, grimpait plus vite que tout le monde, plus léger et plus sûr, il fallait y voir une forme de discrétion. Vite fait, bien fait. Furtif. Ne laissant que peu de traces de son passage dans l’immense montagne. Lorsque Bösch le photographie, il n’est souvent qu’une silouhette minuscule
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