Mathieu Blanchard réalise-t-il ce qu’il vient d’accomplir ? Le moustachu vient de gagner la plus longue et la plus boueuse des Diagonale des Fous, encore plus vite qu’Aurélien Dunand-Pallaz en 2023 : 23h21. Antoine Guillon nous avait prévenus : « le parcours 2024 sera surement le plus difficile de son histoire », et il a jeté l’éponge au kilomètre 115. En 2022, la Diag’ nous avait poussé à l’écœurement. En 2023, nous l’aimions encore plus. 2024 : elle nous a martyrisé, nous l’avons adorée. Allez comprendre ? 5 explications, et un ou deux trucs.
1 On ne connait jamais la Diag’.
D’ailleurs, on ne connait jamais vraiment le Grand Raid, car l’évènement entier a cette heureuse manie de se penser, donc d’essayer d’évoluer (pensez-vous et vous verrez : vous auriez presque envie d’évoluer. On vous aura prévenus). Donc de s’améliorer, quitte à innover, ou l’inverse, ou d’innover pour innover. Ou pas. Tel reste l’un des mystères attachants de ce « GRR ».
Chaque édition possède sa chose qui rendrait la précédente has-been. En 2024, on (re ?) découvre les départs par « sas » et à 22 heures, le retrait des dossards équivalent à deux fois le tour d’une stade de France sans parasol et un boulet au pied. On ne sait jamais vraiment que la plèbe dispose de 3 blocs WC, quand le sas n°1 possède 3 WC rien qu’à lui.
On méconnaît l’usage de la file de gauche de celle de droite. Pourquoi une file vers un pan
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