Les 17 janvier et 4 février, les conseils municipaux des Deux Alpes et de St-Christophe-en-Oisans ont décidé de confier à la SATA, la Société d’Aménagement Touristique de l’Alpe d’Huez, la délégation de service public pour l’exploitation du domaine skiable des Deux Alpes. Deux ans et demi après la Grave, c’est au tour des Deux Alpes de tomber dans l’escarcelle de la SATA, qui annonce un programme de 290 millions sur 30 ans. Va-t-on vers une méga-station en Oisans ?
La SATA vient de remporter, comme c’était prévu, la partie. Par délibérations successives, les conseils municipaux des Deux Alpes et de St-Christophe-en-Oisans ont approuvé le recours à une nouvelle délégation de service public (DSP) pour la construction et l’exploitation du domaine skiable des Deux Alpes. Les élus des Deux Alpes et ceux de Saint-Christophe ont validé l’attribution de la DSP à la SATA, avec date d’effet au 1er décembre 2020, avec trois ans d’anticipation « pour motif d’intérêt général ». C’est la pierre angulaire d’une stratégie de développement de la SATA, qui devient le deuxième exploitant national derrière la Compagnie des Alpes. Et qui a amené la Grave dans sa corbeille.
Après la Grave, les Deux Alpes
Créée en 1959, la Société d’Aménagement Touristique de l’Alpe d’Huez a perdu une de ses concessions historiques en 2013, quand les communes de Vaujany et de Oz-en-Oisans ont choisi le divorce après deux ans de disputes, retirant à la SATA sa DSP pour créer une société publique locale indépendante du mastodonte de l’Alpe
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