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« L’avenir de l’alpinisme s’écrit au féminin » pour Stéphanie et Blaise Agresti

Une histoire de l'alpinisme au féminin, le livre

L’alpinisme est « l’une des activités les plus masculines de l’humanité au même titre que l’histoire militaire », préviennent Stéphanie et Blaise Agresti. Et pourtant, nombre de pionnières des XIXème et XXème siècle ont ouvert la voie aux femmes alpinistes actuelles. Comme le couple Agresti le raconte dans un livre passionnant qui vient de paraître aux éditions Glénat, cette histoire de l’alpinisme au féminin est d’abord une quête de liberté et d’émancipation. Relater cette histoire, à travers ses figures connues, de Lucy Walker à Catherine Destivelle, et moins connues, d’Alice Damesme à Nicole Niquille, c’est « explorer ce long chemin vers l’égalité des genres », écrivent Stéphanie et Blaise Agresti. Alors nous sommes allés faire le point avec eux.

L‘historiographie, une fois de plus, en dit long sur l’activité elle-même. Faite par des hommes, décrite par des hommes. Quand les femmes, peu à peu, parviennent à se glisser dans des cordées en haute montagne, c’est forcément la condescendance, ou le mépris, parfois, qu’elles suscitent.

Si vous pensez que seules les premières femmes à pratiquer l’alpinisme ou l’escalade en firent les frais, le livre de Stéphanie et Blaise Agresti est là pour rappeler que c’est loin d’être le cas. « Les femmes seront payées autant que les hommes quand elles grimperont torse nu ! » pouvait ainsi rétorquer Marco Scolaris, président de l’International Federation of Sport Climbing, à Lynn Hill, qui réclamait une égalité des récompenses en compétition entre hommes et femmes.

À la même époque, en 1988, une jeune