On savait déjà qu’en escalade, la respiration, la concentration et le flow étaient des éléments très importants. Julie Conton, dans son ouvrage L’escalade, une voie de méditation (aux éditions Mémoires du monde), pousse le curseur un peu plus loin dans l’élévation intérieure.
«De même qu’il existe la traditionnelle méditation assise et la méditation marchée, nous pouvons parler de méditation grimpée ou escaladée », peut-on lire sur la quatrième de couverture. Si ça vous tente, plongez dans la réflexion de l’autrice qui démontre – comme dans un article scientifique – ses arguments en s’appuyant aussi bien sur la tradition chamanique amérindienne que sur des textes bouddhistes.
Lorsque le grimpeur prend des risques,
réalise des ascensions difficiles
et se met à l’épreuve,
il augmente son pouvoir personnel
Se libérer par la méditation des obstacles intérieurs rencontrés en escalade tels que l’égo et les peurs inutiles, comprendre pourquoi on grimpe, … L’escalade paraît « vraiment un miroir du chemin de vie, ponctuée d’obstacles, de chutes, de doutes, mais aussi de renaissance, de confiance et de joie », conclut l’autrice. « Grimper nous met nécessairement dans des situations inconfortables, qui nous obligent à nous dépasser, apprendre, évoluer. » Pour avancer donc, il faut approfondir la méditation, le silence intérieur, lâcher prise sans lâcher les prises…
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