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Adam Ondra, l’interview exclusive

Adam Ondra dans sa voie Silence, 9c, en Norvège. ©Pavel Blazek - Wikimedia Commons.

On ne présente plus Adam Ondra. Le grimpeur tchèque est, à 27 ans, une légende vivante de l’escalade : premier 9c de l’Histoire, réalisation expresse du Dawn Wall, qualification aux JO de Tokyo, rien ne manque à son tableau de chasse. Adam Ondra incarne la polyvalence extrême en escalade, et la réussite. Nous l’avons joint par téléphone pour en savoir plus sur ses motivations alors que les JO sont reportés, son avis sur le haut-niveau et …ses conseils pour grimpeurs confinés.

Comment as-tu vécu le confinement ?

Adam Ondra : Pour moi les premières semaines de confinement ont été compliquées pour l’entraînement.  Tant que nous n’avons pas appris le report des Jeux Olympiques c’était difficile à supporter.  Mais j’ai continué comme d’habitude à m’entraîner cinq à six heures par jour. Pour l’entraînement j’ai la chance d’avoir disons l’équivalent d’une petite salle de bloc à domicile, donc j’en suis heureux. En l’occurence, pendant le confinement les salles d’escalade de ma ville ont toutes été fermées. J’ai pu échanger par exemple avec un collègue espagnol qui est coincé dans son appartement à Barcelone, sans pouvoir s’entraîner du tout.

Quel est ton état d’esprit avec le report des jeux olympiques ?*

Adam Ondra : au début je pensais que le report des JO d’un an m’obligerait à continuer à pratiquer cette discipline nommée vitesse pendant une année encore, et disons que je n’étais pas enthousiaste à cette idée ! Puis j’ai réfléchi et me suis dit que c’était l’opportunité de progresser dans cette