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Julia Virat : la tête dure et le coeur en or

Après avoir été dix ans accompagnatrice en montagne et serveuse dans la restauration, Julia Virat est devenue guide de haute montagne en 2017. Jamais rassasiée d’aventures et de voyages, elle n’osait pas en rêver à voix haute mais sa détermination et son travail acharné l’ont portée vers les sommets, où elle a à coeur de promouvoir la place des femmes. Elle a gravi El Capitan en solo (auto-assuré) et aspire désormais à prendre le large pour une transatlantique en solitaire. Qu’est-ce qui pourrait arrêter cette tornade de douceur ? On se pose encore la question. Portrait.

C’est à l’occasion du Chamonix Film Festival que nous avons rencontré Julia Virat : contrainte au repos suite à une grosse opération de la cheville, la guide de haute montagne faisait partie du jury de l’édition 2022. Après quelques heures de discussion, il nous a paru évident qu’elle avait été choisie non seulement pour son palmarès (nous y reviendrons) mais aussi pour son caractère. Julia Virat est exigeante, engagée, sensible ; des qualités qui lui ont sans nul doute permis de devenir la grande dame (au sens propre et figuré) qu’elle est aujourd’hui.

Leçon n°1 : n’en faire qu’à sa tête

Julia Virat est née en 1982 et a été élevée par des parents qui pratiquent l’alpinisme, l’escalade, le ski de rando. Les vacances avec les grands-parents se passent à randonner entre cousins. Julia, elle, « ne veut pas en entendre parler », elle « n’aime pas la montagne ». Peu