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Siebe Vanhee : « Riders on the Storm, aux Torres del Paine, est le nec plus ultra pour le grimpeur de big wall »

L26, dans l'immense toit Rosendach. ©Drew Smith

Le 9 février 2024, après 18 jours passés dans une face de 1300 mètres, Sean Villanueva, Nico Favresse, Siebe Vanhee et le photographe Drew Smith se tiennent au sommet de la Torre Central del Paine, en Patagonie. Heureux et « bien cassés », ils viennent de réaliser la première ascension en libre de la mythique Riders on the Storm (1 200 m, 7c+) dans la face est de la tour. À l’origine de cette expédition, le grimpeur de big wall Siebe Vanhee nous raconte.

Plantons le décor. Ouverte par Kurt Albert, Wolfgang Güllich, Bernd Arnold, Nobert Bätz et Peter Dittrich en 1991, Riders on The Storm est une king line de 38 longueurs qui, en 33 ans, n’avait jamais été libérée.

Après une première répétition, sans libération, par les Tchèques David Stastny et Jan Kreisinger en 2002, l’équipe composée des frères Favresse, Sean Villanueva O’Driscoll et de Mike Lecomte, devient en 2006 la quatrième cordée à se hisser au sommet de la voie – quatre ans après le passage des Français Arnaud Boudet, Martial Dumas, Jean Yves Fredericksen et Yann Mimet.

Par la même occasion, ils sèment chez des générations de grimpeurs l’espoir de faire tomber la ligne en libre. L’objectif : grimper toutes longueurs sans artifice, y compris certains passages cotés A2.

L’un des obstacles parmi tant d’autres : un terrible pendule à la seizième longueur. Chou blanc pour l’équipe ! Il faut se rendre à l’évidence, impossible de grimper ce passage, il