Touche à tout talentueux du siècle dernier, Maurice Baquet ne s’est pas contenté d’être un grand violoncelliste. L’ami de Prévert et de Doisneau avait une passion, la montagne. Une passion qu’il vivra, l’été et l’hiver à Chamonix. Le film de Gilles Chappaz Maurice Baquet, L’ACCORDÉ lui rend un bel hommage, il sera présenté lors de la 40ème édition Festival International du Film de Montagne d’Autrans (FIFMA) dans le thème nos re-pères, du 29 novembre au 3 décembre.
Né en 1911, Maurice Baquet a traversé le XXème siècle en tant que musicien, comédien, acteur, fantaisiste, chanteur d’opérette. À son actif, un Premier Prix de violoncelle au conservatoire de musique de Paris, plus de 80 films, du théâtre, des tournées de music-hall…Du Groupe Octobre avec Prévert jusqu’à Versailles Rive Gauche de Bruno Podalydes, il a été un visage, une silhouette et un talent incontournable de la vie artistique parisienne.
Le parcours est déjà exceptionnel mais ce n’est pas tout. Momo se définissait comme « violoncelliste-skieur », « tout seul » dans cette catégorie. James Couttet, le champion du monde de ski résumait : « De tous les skieurs que je connais, c’est lui le meilleur violoncelliste ». En contrepoint, André Navarra, grand violoncelliste répondait « De tous les violoncellistes que je connais, c’est lui le meilleur skieur ».
Car l’autre passion était la montagne. Il avait aperçu le mont Blanc de son beaujolais natal. Comme un rêve sublime à réaliser. Il n’aura de cesse de rejoindre la montagne et Chamonix
CET ARTICLE EST RESERVÉ AUX ABONNÉS Connectez-vous ou abonnez-vous pour avoir accès à tous nos articles.