Si la frĂ©quentation estivale de la montagne française a donnĂ© des couleurs aux stations, rien nâest sĂ»r pour lâhiver Ă venir. Le contexte Ă©conomique et sanitaire actuel nâa pas de quoi rassurer. Au congrĂšs de Domaines Skiables de France (DSF) Ă Grenoble, lâincertitude domine chez les opĂ©rateurs ou les Ă©lus et dĂ©putĂ©s prĂ©sents. LâĂ©tĂ© 2020 a Ă©tĂ© excellent, et lâhiver 2021 sâannonce compliquĂ© : câest un changement de paradigme pour les stations et leurs domaines skiables. DSF, qui a pris l’engagement fort de parvenir Ă la neutralitĂ© carbone sur ses installations d’ici 2037, est Ă la croisĂ©e des chemins, Ă©conomique et climatique. Explications.
Ces 1er et 2 octobre, les stations de ski se sont rĂ©unis Ă Grenoble Alpexpo pour le congrĂšs de Domaines Skiables de France, le syndicat professionnel des opĂ©rateurs des domaines skiables, qui rassemble opĂ©rateurs de remontĂ©es mĂ©caniques mais aussi leurs fournisseurs et constructeurs. DSF est un puissant syndicat qui reprĂ©sente lâimportance du ski en station Ă lâĂ©chelle du pays, avec plus dâun milliard dâeuros de recettes annuelles, 55 millions de journĂ©es-skieur et 18000 salariĂ©s.
Premier espace skiable du monde, qui accueille 28% de clientĂšle Ă©trangĂšre, la France est un colosse aux pieds dâargile avec des frontiĂšres qui deviennent Ă©tanches aux touristes Ă©trangers. Le point noir ? Les Britanniques : obligĂ©s Ă une quatorzaine au retour de France, ils dĂ©sertent le pays, sans parler des problĂšmes de mobilitĂ© avec des lignes aĂ©riennes en berne. Pour le ski, câest une clientĂšle importante, particuliĂšrement pour les grands domaines
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