Depuis 1991, la randonnée de loisir en engin motorisé est interdite en France. Un décret signé en 2006 autorise certes le convoyage de clients vers les restaurants d’altitude mais sous conditions strictes. Pourtant, il est fréquent de croiser des groupes de motoneiges en montagne. La fermeture des remontées mécaniques cet hiver semble avoir renforcé la tendance.
C‘est un coin paisible, une clairière de fond de vallon bordée de résineux. En s’élevant un peu, on profite d’une vue plongeante sur Briançon et la vallée de la Guisane. En hiver, la route qui mène jusqu’ici, au hameau des Ayes situé sous le col du même nom, est rendue impraticable par la neige. Les propriétaires de chalets ont donc le droit d’utiliser un engin motorisé pour s’y rendre, en vertu de l’article L 362-3 du code de l’Environnement, loi 91-2 du 3 janvier 1991. Mais cette autorisation constitue une exception : car « l’utilisation, à des fins de loisirs, d’engins conçus pour la progression sur neige est interdite en France », rappelle l’Office Français de la Biodiversité (OFB).
Cet organisme d’État, créé le 1er janvier 2020, est chargé, entre autres missions, de faire « la police de l’environnement et la police sanitaire de la faune sauvage ». C’est en vertu de ce statut qu’une mission a été organisée en mars à la demande du Préfet des Hautes-Alpes afin de contrôler la circulation des motoneiges aux alentours de Villar-Saint-Pancrace et Cervières, dans le Briançonnais.
14 conducteurs de motoneige hors-la-loi
« Ce type de
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