Voici à quoi ressemblera le ski alpinisme version Jeux olympiques de Milan-Cortina. Un sprint et un relais mixte. Tel était le programme de la première étape de coupe du monde de l’hiver, inédite de par son format et sa station d’accueil, en l’occurrence la plus haute d’Europe, Val Thorens. Alpine Mag est allé voir sur place cette manche en terre française, où l’équipe de France a particulièrement brillé. Au-delà des performances sportives, la médiatisation de la discipline a-t-elle passé un cap depuis son entrée officielle aux Jeux ?
BFM, LCI, M6, RTL, TF1… Nombre de médias nationaux se sont pressés ce weekend à Val Thorens, où s’ouvrait la Coupe du monde de ski alpinisme. Hélas, la compétition n’était pas l’objet de leur déplacement, qui était plutôt le démarrage de la saison touristique de ski alpin en France à l’heure de la crise énergétique (une crise pour l’instant invisible, si ce n’est du côté du prix des forfaits, en augmentation de 9%, mais c’est une autre histoire). Bien sûr, le contraire eut été étonnant. Le ski alpinisme est une discipline encore mineure et largement méconnue. Avec un démarrage de la Coupe du monde si précoce, l’idée de s’inviter dans la plus haute station d’Europe, où des skieurs alpins pouvaient se muer en potentiels spectateurs, était bonne, même s’il y a encore une gros travail de pédagogie à faire. « C’est un parcours de ski cross ? », s’interrogeaient des gens survolant le stade dans une cabine du funitel de Péclet.
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