Un film qui traite de l’aventure, de la montagne, de sortir de sa zone de confort… on se dit pourquoi pas. Alors on a regardé Petaouchnok, le dernier film d’Edouard Deluc qui sortira en salle ce 9 novembre. Mais si on se laisse volontiers embarquer dans les Pyrénées avec Pio Marmaï, on a l’impression que Petaouchnok ne mène nulle part.
C‘est un synopsis assez simple, qui tient en une phrase : 10 inconnus se retrouvent pour faire un trek à cheval dans les Pyrénées. Et là, c’est le début des péripéties. Enfin, presque.
Pio Marmaï et Philippe Rebbot incarnent Ludo et Richard, deux ratés plutôt attachants et – sans surprise – fauchés. En manque d’argent, ils ont l’idée du siècle : organiser une découverte des Pyrénées à cheval. Pour se lancer dans ce tourisme équestre, ils créent leur organisme Trappeurs 3 000 et on les suit alors tout au long de leur première prestation.
Mais devant l’écran, la sauce ne prend pas. On tombe trop rapidement dans les personnages clichés. On a la jeune journaliste dans le sport – la seule vraiment amoureuse des animaux et motivée – le petit ami qui est présent par amour, l’assistante sociale en dépression, le jeune en réinsertion, le père et le fils qui n’arrivent pas à communiquer, la parisienne (Camille Chamoux) qui subit tout mais apprécie secrètement. C’est aussi une comédienne déchue, continuellement en train d’appeler son agent en râlant : « Je suis à pétaouchnok les oies,
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