Il y a 80 ans tout juste s’achevait dans le massif du Mont-Blanc une réalisation exceptionnelle à plus d’un titre. Il s’agissait de mettre en image le roman de Roger Frison-Roche – premier best-seller sur le thème de la montage – avec des scènes d’escalade exécutées quasiment sans trucage. Mais surtout, il fallait suffisamment d’audace pour s’offrir cette parenthèse de liberté au cœur de la Seconde Guerre mondiale. Une parenthèse pas aussi « enchantée » qu’on aime l’imaginer, et qui se refermera bien vite sur l’équipe du film. Plongée dans les coulisses de Premier de cordée, le film de Louis Daquin.
«Comment on a tourné Premier de cordée», c’était le titre d’une brochure écrite par Roger Frison-Roche lui-même, et qui devrait aujourd’hui constituer notre principale source pour raconter cette histoire. Engagé comme « conseiller technique » du film, Frison-Roche était évidemment le mieux placé pour partager ses souvenirs
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