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Bio-skieur : ski et écologie selon William Cochet

À l’heure où les discours écologistes sont légion chez les fabricants de matériel outdoor, certains athlètes choisissent discrètement des marques spécifiquement pour leurs engagements en matière d’environnement. William Cochet poursuit discrètement sa démarche environnementale, entamée il y a une quinzaine d’années lorsqu’il décida de ne plus prendre l’avion. Et tant pis pour les difficultés à rallier les étapes du Freeride World Tour Qualifier ! Rencontre avec un « bio-skieur », un pied dans la neige, un autre dans la terre. 

Il y a des athlètes qui parlent haut et fort, et d’autres qui sèment leurs idéaux de manière plus modeste, du moins plus discrète. Si William Cochet n’a pas de compte Instagram aux milliers de followers pour prêcher sa bonne parole, c’est à une autre échelle, bien ancrée dans la terre, qu’il vit sa démarche, pleinement en phase avec ses idéaux. Originaire des Alpes puis installé dans les Pyrénées, ce « bioskieur » comme il se nomme lui-même, met la sobriété au cœur de sa pratique de skieur : « L’impact le plus important d’un skieur sur l’environnement, ce sont ses déplacements. Alors cela fait 15 ans que je ne prends plus l’avion. » Tout simplement. Ou pas lorsqu’il s’agit de rallier les étapes du Freeride World Tour Qualifier ! 
« Je veux montrer que l’on peut skier et s’éclater en montagne tout en cultivant son jardin et en étant autosuffisant comme je le suis, à 80% environ. » Alors pourquoi Vaude ? « Vaude, ils sont impressionnants. Ils ont une vraie croyance de marque. Pour moi, il représentent une vision moderne : assumer de faire du business mais de manière intelligente et responsable. »

De la montagne au jardin, l’éco-réflexion selon Vaude.
©Coll. William Cochet

©Coll. William Cochet

Vaude, ils sont impressionnants.
Ils ont une vraie croyance de marque
William Cochet

Depuis sa création il y a 40 ans, Vaude a toujours suivi la préservation de l’environnement comme un fil conducteur omniprésent. Omniprésent et inévitable puisque les produits que la marque propose, pour la randonnée, le ski ou le vélo, amènent ses consommateurs vers cet environnement, vers un terrai de jeu et de vie à préserver. Loin du blabla, la marque allemande a pris le taureau par les cornes et obtient désormais des résultats concrets en étant une marque climatiquement neutre depuis 2012, bien avant que le développement durable chez les marques outdoor ne vienne sur le devant de la scène. Être climatiquement neutre, cela signifie que le site de conception principal de Vaude, à Tettnang et les produits 100% fabriqués en Allemagne qui y sont produits sont issus d’un site qui consomme autant de gaz à effet de serre qu’il n’en produit.

D’ici 2024, au moins 90 % de tous les produits Vaude
devront avoir une teneur de plus de 50 %
en matériaux d’origine biologique ou recyclé.

Pour cela, l’usine utilise une électricité issue à 100% d’énergie renouvelables, grâce notamment à un vaste parc photovoltaïque, un éclairage LED et un système de mobilité douce. Pour aller plus loin, Vaude a décidé de s’associer à l’initiative Science Based Targets (SBT), par laquelle 680 entreprises s’engagent volontairement à atteindre des objectifs environnementaux cohérents avec les accords de Paris pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C. Hilke Patzwall, du service Responsabilité Sociétale des Entreprises chez VAUDE « Pour une production climatiquement neutre de la production de matériaux au produit fini, nous allons dans un premier temps optimiser les processus de la chaîne d’approvisionnement pour une préservation maximale des ressources et une efficacité élevée des matériaux et de l’énergie, et enfin compenser des émissions non évitables » D’ici 2024, au moins 90 % de tous les produits Vaude devront avoir une teneur de plus de 50 % en matériaux d’origine biologique ou recyclé.

©Coll. William Cochet

Un engagement partagé

La force de l’engagement de Vaude réside dans l’émulation suscitée par sa démarche. Même les salariés prennent part à certains mouvements tel que celui des grèves climatiques des Fridays for future en septembre 2019.Le résultat de la démarche de Vaude, ce sont des produits innovants, robustes et utilisant des matériaux nouveaux. Dans les faces enneigées des Pyrénées, William Cochet utilise la veste Shuksan. « C’est une veste moderne et très technique, idéale pour la montagne tout en étant conçue de manière responsable ». En effet, cette veste est labellisée Vaude Green Shape. Sa membrane stretch est constituée de 95% de polyamide recyclé. Quant à la membrane imperméable, elle est fabriquée à base de polyuréthane et de S-Cafe, issu de marc de café ! Idem pour la veste Shuksan Fleece Jacket, fabriquée à partir de 100% de polyester recyclé et de fibre de cellulose, biodégradable.

Shuksan 3L Jacket

Shuksan Fleece Jacket